Instantanés des discussions des cercles d’échanges avant restitution sous le chapiteau.
« Les modèles qui étaient nécessaires au sortir de la guerre sont aujourd’hui dans l’impasse. Il faut une rupture. C’est le modèle des consommateurs qui doit changer radicalement : on ne pourra pas tous manger de la viande deux fois par jour ou boire un jus d’orange tous les matins, c’est juste impossible. »
« L’INRA est capable de parler d’agriculture sans jamais parler des agriculteurs. »
« Dans l’agriculture biologique, la vraie rupture, c’est la recherche de l’autonomie. Une exploitation autonome, c’est une exploitation vertueuse pour la planète… »
« Les ruptures technologiques sont brutales, alors que les ruptures de mentalité se déroulent sur le long terme. »
« Comment nourrir les villes (singulièrement dans les pays du sud) ? »
« La dernière rupture date de 1992 (réforme de la PAC). Les entrepreneurs ont perdu la notion de prise de risques quand on leur a garantit un revenu. »
« S’il y doit y avoir une rupture, ce sera une rupture de l’ensemble de la société. C’est pourquoi cela ne surviendra pas. »
« Où est le point de rupture ? Chacun envisage les choses différemment, les points de rupture de chacun sont donc différents. »
« Il faut donner de la chance aux ruptures. Notamment en créant des réserves foncières pour que des installations alternatives puissent être possible. »
« Nous sommes tous engoncés dans notre propre idéologie. C’est ce qui rend si difficile le pas de côté nécessaire pour adhérer aux ruptures. »
« Ce n’est plus une question de nouvelles connaissances à intégrer, apprendre, mais bien d’un changement de position. Il faut passer d’une pédagogie de la réponse à une pédagogie de la question. »
« La question est aujourd’hui de savoir comment nous pouvons rompre avec le monde qui a dépossédé les créateurs de la richesse qu’ils produisent. »