Les 24èmes Controverses européennes ont inauguré cet après-midi du mardi 10 juillet par une discussion mettant à plat l’état des prospectives agricoles et alimentaires en France et en Europe : Où en est-on ? Par qui sont-elles réalisées et à quoi servent-elles vraiment ? Qu’est-ce qui leur manque ?
Point de départ : le constat que depuis que les crises sanitaires et environnementales se succèdent, une sorte de frénésie s’est emparée, à la fois des acteurs privés et publics, pour produire des prospectives agricoles et alimentaires avec le sentiment, quand même, que rien de très nouveau n’est proposé…
Pour répondre à ces questions, une table ronde en présence de trois intervenants : Gonzalo Eiriz Gervas, responsable de la sous-direction générale analyse-prospective et coordination au sein du ministère espagnol de l’agriculture et de la pêche, qui se lance dans la prospective ; Bruno Hérault, chef du Centre d’Etudes et de Prospective (CEP) du ministère français de l’Agriculture et de l’Alimentation, et Bertrand Schmitt qui a quitté récemment la délégation à l’expertise scientifique et collective à la prospective et aux études de l’Inra. Au terme de cette table ronde, Sébastien Picardat du cabinet de conseil et prospective stratégique Synevop, nous livre ses réactions.